En 1938, le Fort de Tancrémont est le dernier forts de la ceinture de Liège à être achevé. Il est également le dernier à se rendre. En effet le Capitaine Devos et ses hommes font preuve d’une résistance absolue pour le Fort de Tancrémont. Le 10 mai 1940, les Allemands lancent l’offensive sur les fortifications liégeoises. Le Fort de Tancrémont n’est alors pas totalement en mesure de se défendre. En effet, encore en plein travaux de « surpression », les murs du fort sont percés de part en part par les derniers travaux en cours. Le bâtiment est donc très vulnérable.
Le capitaine Abel Devos, responsable du fort, ne s’avoue pas vaincu pour autant. Avec ses hommes, il décide de reboucher les excavations en utilisant les moyens du bord: sac de ciment, outils, machines… À midi, le fort est prêt à être défendu.
Il résistera 19 jours aux assauts allemands et n’annoncera sa réddition que le 29 mai 1940, soit un jour après l’annonce officielle de l’Armistice belge. Le Capitaine Devos refuse de croire les paroles de l’armée allemande affirmant que le roi Léopold III a demandé aux armées de se rendre. Le Général allemand Spang doit jurer à Devos, sur son honneur de militaire, que cela est vrai pour qu’enfin le Fort de Tancrémont rende les armes.
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