L’occupation allemande signifie la fin immédiate de l’indépendance du Luxembourg. En juillet-août 1940, le Grand-Duché est placé sous administration allemande directe et toutes les structures de l’État luxembourgeois sont supprimées.
Par le biais d’une propagande intensive, les occupants tentent de convaincre les Luxembourgeois de soutenir le régime nazi.
À l’exception de quelques collaborateurs, la population luxembourgeoise ne s’est jamais soumise. Au contraire, plus l’occupation se prolongeait, plus les nazis réprimaient l’appartenance identitaire luxembourgeoise, plus la résistance luxembourgeoise s’intensifiait.
En 1941, une dizaine d’organisations de résistance se forment pour lutter (individuellement) contre les forces d’occupation. Ils organisent par exemple la fuite des persécutés politiques, soutiennent les réfractaires Luxembourgeois après l’introduction du recrutement forcé à l’été 1942, etc. Ils déclenchent même avec succès une grève générale contre le régime qui mobilise tout le pays. Plus de 200 personnes furent cependant arrêtées et une vingtaine furent exécutées.
Cependant, la résistance active aurait eu beaucoup moins de succès dans ses activités sans le soutien de la population en général. Certains patriotes très courageux se sont également frayé un chemin à l’étranger pour se joindre aux troupes de combat alliées et ont contribué ainsi à la libération du pays.