Le premier conflit mondial a fait 7 millions de prisonniers de guerre, dont environ 2 400 000 par les Allemands.
Dès le début de la guerre, le nombre de prisonniers (125 000 soldats français en septembre 1914) surprend l’état-major du Kaiser. À partir de 1915, on assiste à la mise en place de camps (près de 300 en tout), dont certains dans le nord et l’est de la France.
Froid, faim, maladies, harcèlement… Les conditions de détention des centaines de milliers de prisonniers sont très dures. Toutefois les conditions de détention des prisonniers étaient largement moins dures que pendant la Seconde Guerre mondiale. Être en camp signifiait être un minimum soigné, nourri et pris en charge par l’ennemi, ce qui était vu comme une chance par certains soldats. Certains étaient également engagés pour aider aux travaux manuels ou agricoles.
Dans ces camps, des soldats de nombreuses origines se côtoient (français, russes, britanniques, belges, américains, canadiens, italiens, etc.) mais aussi d’origines sociales diverses (ouvriers, paysans, fonctionnaires, intellectuels, etc.).