La construction du fort de Vaux se déroule de 1881 à 1884. Il sert d’observatoire pour surveiller le plateau du ravin de Vaux et la plaine de la Woëvre.
Au départ, le fort fait partie du premier secteur de la place forte de Verdun. Sa garnison est dotée d’une demi-compagnie d’infanterie, de deux sections de mitrailleuses, 52 auxiliaires de place forte, et 279 hommes.
Le 2 avril 1916, les Allemands prennent le contrôle du village de Vaux-devant-Damloup, mais le fort résiste. Du 2 au 7 juin 1916, les soldats français font face à la 50e division allemande. Mais les troupes, épuisées, doivent finir par se rendre. Cependant, les Allemands échouent à Verdun et abandonnent le fort à l’automne. Dans la nuit du 2 au 3 novembre 1916, sans combat, les troupes françaises libèrent le Fort.
Poste de commandement, infirmerie, poste de télécommunication, pigeonnier, casemate de Bourges… la visite du fort de Vaux nous permet de mieux comprendre les dures conditions de vie des soldats pendant le siège. Bombardé entre le 9 mars et le 7 juin 1916 par près de 8000 obus par jour, il conserve aujourd’hui un aspect particulièrement bosselé et témoigne de la violence des bombardements.
Plus de renseignements sont disponibles sur le site officiel.