Le fort Troyon est construit à la fin du 19e siècle, entre Lacroix sur Meuse et Troyon. Cette bâtisse exceptionnelle fut bâtie en pierres de taille de type Séré de Rivières. Le fort résista victorieusement à l’assaut massif des bombes allemandes en septembre 1914.
Les troupes ennemies échouèrent ainsi à encercler Verdun. Par ailleurs, la résistance du fort a permis de protéger les soldats français de la bataille de la Marne aux arrières du flanc est.
C’est le seul fort de la ligne Verdun-Toul (orthodromie 65 km) qui, attaqué, n’est jamais tombé aux mains des Allemands. 450 hommes ont tenu pendant plus de six jours contre l’artillerie ennemie et une division de la 5e armée, forte de 10 000 hommes.
En 1918, le fort de Troyon a servi d’hôpital arrière pour les troupes américaines qui libéraient Saint-Mihiel (occupé pendant 4 ans) et la butte de Montsec.
Aujourd’hui, les traces des bombardements de septembre 1914 sont toujours visibles. Elles témoignent de la violence des combats. Tombé dans l’oubli pendant 80 ans, le fort a retrouvé son prestige grâce à la motivation de nombreux bénévoles. Ceux-ci ont oeuvré pour garder en mémoire le sacrifice de leurs anciens.
Le fort est inscrit aux monuments historiques par un arrêté du 2 novembre 1994. Le fort de Troyon est ouvert à la visite sous certaines conditions.
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