À l’approche de l’hiver 1944, les troupes allemandes reculent sur tous les fronts. Mais le 16 décembre, Hitler lance une attaque-surprise dans les Ardennes belges et luxembourgeoises pour briser les lignes alliées et rejoindre le port d’Anvers où sont acheminés renforts et ravitaillements.
Dès 5 heures du matin, un déluge de feu s’abat sur les avant-postes américains dans les Ardennes. S’en suit de près, l’assaut des unités d’infanterie et des colonnes blindées.
Houffalize (BE), La Roche (BE), Saint-Vith (BE), Hosingen (LU), Wiltz (LU) et Berlé (LU) ne représentent que quelques exemples parmi les nombreux villages en grande partie détruits. Plusieurs massacres sont commis dont celui de Baugnez.
Le 22 décembre, Bastogne (BE) est encerclée. Mais l’armée du Reich n’a plus les moyens de ses ambitions. Les 200.000 soldats allemands mobilisés pour l’offensive et appuyés par quelque 600 blindés n’atteindront jamais leur objectif (notamment par manque de carburant). Ils seront stoppés et repoussés par les Alliés jusqu’à La Gleize (BE). Là, ils abandonnent tous leurs armements. Un musée s’y trouve désormais pour en témoigner avec son célèbre char de commandement, le Tiger 216, pris aux assiégeants.
Les divisions allemandes et les troupes alliées se sont affrontées pendant 6 semaines, du 16 décembre 1944 au 25 janvier 1945, dans des conditions climatiques glaciales. Le combat s’est avéré être le plus mortel jamais mené par l’armée américaine, qui a subi plus de 100 000 pertes, mais la dernière offensive d’Hitler est un échec.